Projets

Projet Daphne

En 2006 et 2010, le personnel de l’Accueil Multifamilial de Jour a participé au Projet Européen DAPHNE, l’équipe de l’Accueil agissant comme coordinateur du projet.

Titre du projet

« Briser le cycle de la maltraitance intra-familiale des femmes et des enfants : Le modèle de meilleures méthodes de la thérapie multi familiale au niveau européen »

Partenaires

Angleterre – Danemark – Italie – Allemagne – Pologne – France – Belgique

But de notre projet Daphne

  • Etablir un échange d’experts, travaillant déjà dans le secteur de la thérapie multifamiliale avec des familles maltraitantes, pour partager des méthodes thérapeutiques diverses et enrichir la pratique de chacun.
  • Création d’un manuel européen de « best practices » (meilleures pratiques), appelé le « Manuel d’Intervention de l’Enfant Maltraité », applicable dans n’importe quel contexte européen.
  • Inclure dans la réflexion, des pays qui ne travaillent pas encore selon ce modèle précis, mais qui souhaitent l’implémenter (France, Pologne).
  • Conférence européenne à Bruxelles sur le sujet, afin de partager les résultats de la recherche avec de nombreux experts à la fin de la seconde année du projet.

S.I.I.F

Sur base de son expertise en matière de maltraitance infantile et de thérapies familiales, l’ASBL L’Accueil a été sélectionnée en 2009 pour expérimenter un nouveau dispositif : Le Service d’Intervention Intensive en Famille.

La mission consistait à apporter une aide au sein de la famille, régulière et globale. Elle comprenait toutes les composantes de la vie quotidienne et permettait d’améliorer les conditions d’éducation, d’hygiène et de nutrition quand celles-ci sont compromises par les parents ou les personnes qui assument de fait la garde de l’enfant.

Deux assistantes sociales et deux éducateurs étaient occupés dans ce projet jusqu’en 2012 où le ministre de l’Aide à la Jeunesse a décidé de pérenniser le dispositif, mais uniquement en l’intégrant dans un S.A.I.E. (Service d’Aide et d’Intervention Educative). Le S.I.I.F. de L’Accueil a donc dû être cédé à une autre institution.

Projet CAP48

Dans le cadre de l’opération de solidarité Viva For Life lancé par la R.T.B.F. et en particulier par Vivacité, en faveur des jeunes enfants et des familles vivant sous le seuil de pauvreté, nous avons présenté divers dossiers qui ont été sélectionnés et pour lesquels un soutien financier nous a été accordé.

2013 : « La Psychomotricité, un atout pour les enfants de milieu défavorisé ».

Le but est de compléter notre action thérapeutique envers les enfants de notre institution par la création d’un espace dédié au développement psychomoteur. Il s’agit d’apporter une aide individualisée prenant en compte les souffrances les plus ancrées chez les enfants. Il est primordial de mettre en place une intervention précoce auprès des plus jeunes de manière à atténuer leurs difficultés actuelles et prévenir l’aggravation de comportements qui paraissent déjà très problématiques.

Les retards de développement physique et intellectuel, les troubles de l’attachement, constatés chez de nombreux enfants ayant vécu des situations de négligences ou de maltraitances sont typiques des milieux défavorisés desquels ils proviennent et témoignent d’une carence voire d’une absence totale de stimulation au sein de leur famille.

En intégrant les parents dans certaines séances de thérapie, on pourra les sensibiliser aux bénéfices de la stimulation, à la reconnaissance du vécu émotionnel de l’enfant, entre autre, et leur transmettre des moyens de l’aider eux-mêmes.

2014 : « Soin du lien Enfant-Parent dans le quotidien d’une institution ».

Dans la lignée de notre philosophie institutionnelle, il est important d’offrir aux parents des enfants accueillis dans notre centre la possibilité de partager davantage de contacts familiaux individuels et de vivre ensemble des moments de détente, de plaisir malgré la séparation momentanée qui leur est imposée.

Entourée par un membre du personnel éducatif attentif aux besoins de l’enfant et soutenant par rapport aux difficultés des parents, la famille peut profiter de moments privilégiés non seulement dans l’espace de soins réservés à l’enfant, mais aussi à toutes les occasions qui réhabilitent les parents dans leur fonction : visites médicales, achats de vêtements, coiffeur, réunions scolaires, fêtes diverses, loisirs, piscine, sorties hors cadre institutionnel, rencontres de fratrie, excursions, etc.

2015 : « Thérapie et soutien du développement psychomoteur de l’enfant en milieu défavorisé ».

Nous souhaitons modifier la dynamique relationnelle famille-professionnels, par l’intégration des parents, généralement marginalisés voire exclus de par leur pauvreté, dans un processus d’aide globale pour leur enfant. Des séances gratuites de psychomotricité permettent d’améliorer le bien-être et le développement de l’enfant sans interférer sur/ou accentuer l’état de précarité matérielle de la famille. C’est également un des moyens de prévention de la dégradation du comportement de l’enfant qui imposerait son orientation vers des structures de soins plus spécialisées.

Tant pour les enfants vivant en institution que pour ceux qui sont en famille, le soin par la psychomotricité doit viser l’amélioration du développement global de l’enfant afin qu’ils puissent avoir les mêmes chances d’épanouissement personnel et plus tard l’accès aux mêmes conditions d’éducation que les enfants de milieux plus favorisés.

2016 : « La psychomotricité en milieux défavorisés : thérapie et soutien du développement de l’enfant adaptés aux contraintes liées à la précarité ».

Ce projet de psychomotricité à domicile nous permet d’améliorer le confort de vie de nombreux enfants de milieux défavorisé, mais aussi de soutenir des parents dans une fonction parentale participative au bon développement de leur enfant par leur intégration aux séances.

A la pratique habituelle, nous proposons des modalités de travail adaptées aux contraintes liées à la précarité des familles. Les déplacements vers le lieu de thérapie restent souvent un frein matériel pour elles, dès lors notre équipe est plus mobile, se déplace en famille afin de limiter les frais de transport pour les parents et de gagner du temps en faveur des prises en charge pour l’enfant.

2017 : « Visites et sorties encadrées, moments cliniques privilégiés dans la reconstruction du lien familial ».

Lors de placements institutionnels, l’articulation, entre l’accueil de l’enfant par mesure de protection et le maintien des liens familiaux, reste complexe. Un espace de rencontres accompagnées par un médiateur peut atténuer les effets négatifs du placement. Parents et enfants ont besoin de se retrouver dans une intimité respectée et régulée par un tiers bienveillant. Partager des moments de plaisir en contraste avec les moments de grandes souffrances familiales contribue au processus de reconstruction des relations positives.

Nous souhaitons offrir des sorties, des excursions aux enfants accompagnés de leurs parents, afin de leur permettre de vivre des moments ludiques qui sortent du cadre ordinaire des visites plus axées sur les difficultés motivant le placement. C’est un des moyens pour l’enfant et ses parents de retisser des liens chaleureux hors contexte institutionnel et pour l’équipe d’élargir le champ d’observation des relations familiales.

2018 : « La psychomotricité associée à l’approche SNOEZELEN, un soin teinté d’humanité pour des enfants fragilisés et carencés par la précarité ».

L’état de précarité dans lequel certains enfants sont contraints de vivre pendant leur prime enfance engendre un stress qui impacte toute leur sécurité de base, faisant obstacle à l’évolution de leur développement physique et affectif et bloquant les apprentissages.

L’effet des diverses prises en charge est d’autant plus significatif et amplifié si l’enfant baigne dans un contexte sécurisant, offrant une ouverture d’exploitation de toute sa sensorialité, d’expression de son mal-être et de sa souffrance si déstabilisante.

Les enfants accueillis dans notre centre ont besoin d’une aide plus spécifique au quotidien pour améliorer leur état après un vécu traumatique.

La création d’espaces multi-sensoriels se veut être un outil complémentaire à la psychomotricité, au service de la relation entre l’adulte et l’enfant, un facilitateur thérapeutique dans la communication.

2019 : « Programme de capacity Building « Pilotage et évaluation » :

Ce projet est initié par Cap 48 et la Fondation Roi Baudoin.

Au sein de notre service Accueil Multifamilial de Jour, nous côtoyons de jeunes enfants négligés et/ou maltraités, issus de familles en grande souffrance psychique, et multi carencées et très précarisées.

Au quotidien, l’équipe réalise un travail d’évaluation de l’état de danger des enfants, et des compétences parentales. A cette évaluation, elle allie tout un travail de soutien à la réhabilitation d’une dynamique relationnelle propice au bon développement de l’enfant.

Soucieuse d’apporter l’aide la plus adéquate et judicieuse au regard des problématiques visées, l’équipe a besoin de prendre du recul, et de porter un regard analytique sur la pratique, sur le niveau de performance des outils utilisés, les effets de sa méthodologie sur les enfants et leur famille.

La participation à ce programme a permis de faire un état des lieux de notre pratique professionnelle, de l’ajuster en fonction des besoins de la réalité et de travailler sur l’amélioration de la visibilité du service.

2020 : « L’accompagnement thérapeutique au diapason de la réalité familiale dans les milieux précarisés. »

Ce projet concerne le service Accueil Multifamilial de Jour. L’objectif était d’amplifier le travail à domicile afin de transposer de manière intensive, les apprentissages réalisés par les parents dans le service. L’immersion dans l’espace familial, nous permet de plonger au coeur des réalités de nos familles et de les aider à maintenir les compétences nouvellement acquises et rétablir des compétences parentales adéquates et saines.

L’envie est également de soutenir la famille dans la reconstruction d’un réseau social fiable qui pourrait venir l’épauler en cas de difficultés rencontrées.

Le lien de confiance qui s’est établi lors du programme, permet de poursuivre ce partenariat au domicile de la famille, par une intervention socio-éducative de l’éducateur et de l’assistante sociale.

Ce projet a été reconduit en 2021, car la pandémie de la COVID ne nous a pas permis d’intervenir avec l’intensité souhaitée initialement.

2022 : « Programme d’accompagnement éducatif et psychologique au profit de familles carencées »

Au-delà de la précarité, les difficultés souvent multiples et cumulées (drogues, troubles psychiatriques, handicap mental, violences intra conjugales et familiales) au sein de nos familles requièrent le concours d’une équipe pluridisciplinaire pour intervenir efficacement en famille.

La crise du Covid et ses lourdes conséquences familiales nous alarment et nous sensibilisent sur l’importance d’amplifier le travail relationnel de soutien, d’accompagnement des familles lors des visites et sorties pour espérer voir des changements significatifs et rassurant pour l’avenir de l’enfant.

Nous désirons concentrer nos efforts sur le maintien du lien d’attachement, la prise de conscience chez les parents des besoins de leur enfant, et des difficultés qui altèrent leur parentalité.

Cette démarche d’accompagnement de la parentalité favorise également la création de liens entre la famille, et les professionnels qui sont amenés à s’investir dans un processus de réinsertion familiale. Ils représentent le « fil rouge » dans la situation de l’enfant.

Ce travail avec la famille intervient dans les meilleurs des cas, après une observation pointilleuse selon des regards professionnels croisés (éducatrice-psychologue et psychomotricienne) en se centrant sur la relation enfant-parents.

Notre intervention consiste à proposer aux familles des modules de 3 mois de travail avec des actions ciblées qui permettent d’évaluer la qualité de la relation, la proposition d’objectifs précis régulés dans un temps prédéfini assortis d’une évaluation partagée avec les parents (et au cas par cas avec les mandants). Cette expertise peut donner accès à d’autres modules, avec des objectifs de travail différents par exemple un processus de réinsertion familiale, un autre dispositif de rencontre entre l’enfant et ses parents ou encore au terme des modules un autre projet de vie pour l’enfant.

C’est un projet qui répond adéquatement aux objectifs fondamentaux de notre association. Dans le cadre de ce projet, les familles sont accompagnées et soutenues par le regard complémentaire d’une psychomotricienne et d’une psychologue.

Nos partenariats

Depuis quelques années, nous avons développé plusieurs programmes en partenariat avec des ONG. Le but étant de s’entraider et de développer des politiques d’intervention auprès des enfants et de leur famille.

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